Carte de l'Afrique avec un panneau d’avertissement rouge, des liasses de billets en euros et en dollars qui fondent, symbolisant les pertes financières de la diaspora en cas d’investissement sans préparation.

Pourquoi investir en Afrique sans préparation est une erreur que la diaspora paie cher ?

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Quand on fait partie de la diaspora africaine, on a souvent un rêve : retourner au pays, investir, contribuer, laisser une trace. L’idée est noble. Le continent regorge de potentiel, c’est indéniable. Mais justement, c’est là que le piège se referme : on confond potentiel avec garantie de réuss

Beaucoup tombent dans l’illusion que parce qu’il y a de l’espace, des besoins, des opportunités… le succès est forcément au bout du chemin. Et c’est souvent l’inverse qui se produit. Non pas parce que l’Afrique est difficile, mais parce que l’approche de la diaspora est parfois bâclée, voire irréaliste.

Prenons un exemple simple :
Vous voulez ouvrir un restaurant en Espagne. Allez-vous envoyer de l’argent à un cousin sans connaître la ville, les lois, les fournisseurs, les marges, ni avoir validé la demande ?
Non.
Vous allez vous former, faire une étude de marché, calculer les risques, peut-être même visiter les lieux. En somme, vous allez vous sécuriser.

Pourquoi alors, quand il s’agit de l’Afrique, on agit différemment ?
Pourquoi cette légèreté ? Pourquoi cette improvisation ?
Parce que l’Afrique est “chez nous” ? Parce qu’on a “un frère sur place” ?
Ce sont des raisons émotionnelles, pas des garanties de réussite.

Comme l’analyse le FIDA, investir dans des projets agricoles en Afrique sans préparation adéquate expose à de nombreux risques – instabilité politique, insécurité, aléas climatiques – et peut compromettre durablement les efforts de développement et les retours économiques à long terme.

C’est souvent le discours que l’on entend :

“Je vais confier le projet à mon cousin, il connaît du monde.”
“Mon oncle est sur place, il va superviser.”
“Je ne peux pas me déplacer tout de suite, mais ma famille va gérer.”

Et c’est là que l’une des plus grandes erreurs commence : confier un projet à des proches non qualifiés, sans plan clair ni accompagnement.

Dans les faits, on impose à nos proches de gérer quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas. On attend d’eux une implication, une rigueur, une expertise qu’ils n’ont jamais revendiquées. Et quand les choses tournent mal, on les blâme :

“Ils ne sont pas sérieux.”
“Ils m’ont volé.”
“Ils ne m’ont pas respecté.”

Mais la vérité, c’est que la faute nous revient.
On leur a imposé ce rôle sans les former, sans les payer correctement, sans les écouter vraiment.
On leur a laissé la charge d’un projet que nous-mêmes, nous ne maîtrisions pas à distance.

Résultat ?
Le projet échoue et les liens familiaux se brisent. Une double peine évitable.

Un homme noir vu de dos, debout dans un champ vert en afrique, tenant un smartphone affichant une photo de famille et des billets de francs CFA (5 000 et 10 000) dans l’autre main. L’image évoque l’investissement à distance, les liens familiaux et les risques financiers.

L’Afrique est un continent d’opportunités, oui.
Mais le potentiel ne fait pas tout.

  • Une terre fertile ne garantit pas une bonne rĂ©colte.
  • Une demande forte ne signifie pas que vous allez vendre.
  • Un coĂ»t de main-d’Ĺ“uvre plus bas ne remplace pas une gestion efficace.

Beaucoup pensent que posséder une parcelle suffit pour réussir, mais c’est loin d’être le cas sans un véritable plan (comme je l’explique dans Avoir un terrain en Afrique ne suffit pas pour réussir en agriculture).

Sur le terrain, vous devrez affronter :

  • une logistique complexe,
  • une administration parfois lente,
  • des imprĂ©vus liĂ©s au climat ou aux infrastructures,
  • une concurrence locale souvent mieux adaptĂ©e que vous.

Et tout cela, on ne le voit pas quand on est à des milliers de kilomètres, confortablement installé en Europe ou en Amérique du Nord

Beaucoup de projets meurent non pas parce que l’idée était mauvaise, mais parce qu’il n’y avait aucune marge d’erreur prévue.

  • Une panne de forage ? Personne pour financer la rĂ©paration.
  • Une rĂ©colte ratĂ©e ? Pas de trĂ©sorerie pour relancer la saison suivante.
  • Le gĂ©rant sur place abandonne ? Aucun plan B.
  • Un retard administratif ? Le budget est dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©.

Quand on investit sans réserve, chaque obstacle devient une impasse.

C’est peut-être dur à entendre, mais c’est vrai :
Beaucoup d’investisseurs de la diaspora ne prennent pas le continent au sérieux.

Ils agissent par émotion. Ils veulent aller vite. Ils veulent “rattraper le temps perdu”.

Mais on ne développe pas un projet agricole ou entrepreneurial sur un coup de tête.
Encore moins dans un pays où l’on ne vit plus au quotidien.

L’Afrique mérite des projets préparés, structurés, professionnels.

Ce n’est pas un terrain d’essai.
C’est une terre vivante, avec ses règles, ses rythmes, ses réalités.

Si vous voulez y réussir, vous devez venir avec la même rigueur qu’un investisseur qui irait en Asie ou en Amérique du Sud.

Avant même de penser à “qui va gérer”, posez-vous les bonnes questions :

  • Est-ce que j’ai Ă©tudiĂ© le marchĂ© local ou j’agis sur une intuition vague ?
  • Est-ce que j’ai un plan clair avec budget, Ă©tapes, calendrier rĂ©aliste ?
  • Est-ce que j’ai prĂ©vu une marge de sĂ©curitĂ© financière pour faire face aux imprĂ©vus ?
  • Est-ce que la personne que je dĂ©signe pour gĂ©rer est formĂ©e, motivĂ©e et impliquĂ©e ?
  • Est-ce que j’aurais pris autant de risques si c’était dans un autre continent ?

👉 Si la réponse est non à plusieurs de ces questions, ne lancez rien tout de suite.
Préparez-vous. Formez-vous. Ou entourez-vous de professionnels qui connaissent le terrain.

Et vous, qu’est-ce qui vous retient le plus aujourd’hui pour investir sereinement en Afrique ?

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