Image divisée en deux : à gauche, un plant vert pousse dans un champ bien entretenu avec une houe enfoncée dans la terre ; à droite, un immeuble en construction avec un sac marqué « CFA », rempli de billets de francs CFA et entouré de pièces dorées et d’un téléphone montrant un couple souriant. L’image illustre le contraste entre l’agriculture et l’immobilier pour un investisseur débutant.

Pourquoi investir dans l’agriculture est souvent plus rentable que dans l’immobilier quand on démarre

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Quand on parle d’investissement, beaucoup pensent immédiatement à l’immobilier. Acheter un appartement, toucher des loyers, prendre de la valeur avec le temps. C’est rassurant. Mais quand on démarre avec peu de moyens ou qu’on vise un retour rapide, l’agriculture peut être bien plus rentable que l’immobilier, surtout en Afrique. Voici pourquoi.

L’immobilier nécessite généralement un apport important, des frais de notaire, et parfois un crédit bancaire difficile à obtenir quand on est à l’étranger.
En revanche, un hectare cultivé peut coûter 5 à 10 fois moins cher qu’un studio dans une grande ville. Et sur ce même hectare, certaines cultures bien choisies peuvent générer du chiffre d’affaires dès les premiers mois.

Exemple concret : cultiver 1 hectare de gombo ou d’aubergine peut coûter environ 1 à 2 millions FCFA, et générer 3 à 5 millions FCFA selon les saisons. Combien de biens immobiliers permettent ça dès la première année ?

Dans l’immobilier locatif, il faut souvent attendre 10 à 20 ans pour amortir son bien. En agriculture, un cycle peut durer 3 à 6 mois, et dès la première récolte, vous pouvez rembourser votre investissement initial.

Bien sûr, cela demande de bien choisir sa culture, sa période, et son équipe sur place, mais la vitesse de retour est sans comparaison.

En Afrique, certains projets agricoles peuvent dégager des marges brutes de 100 à 300 %. En immobilier, une rentabilité brute de 8 à 10 % est déjà considérée comme très bonne. Même si l’agriculture demande du suivi, les rendements restent bien plus attractifs.

Pas besoin d’avoir 50 hectares ni de tout maîtriser. Vous pouvez commencer avec un demi-hectare, tester une culture, puis réinvestir. L’immobilier, lui, ne permet pas vraiment de “tester” à petite échelle.

De plus, vous pouvez vous associer, louer des terres, ou déléguer une partie du travail à des personnes compétentes sur place.

Semis et plantation dans un champ africain – travail réel de la terre pour préparer les cultures.

Contrairement à l’immobilier, qui dépend de la solvabilité des locataires et de l’état du marché, l’agriculture repose sur un besoin primaire : l’alimentation. La demande est continue, et la population africaine ne cesse de croître.

Cela signifie qu’investir dans l’agriculture, c’est miser sur un secteur résilient, durable et stratégique.

Comme tout investissement, l’agriculture comporte des risques. Voici quelques erreurs fréquentes :

  • Lancer un projet sans étude de terrain ou de marché.
  • Choisir une culture sans tenir compte de la saison ou du climat.
  • Envoyer de l’argent à la famille sans suivi ni cadre clair.
  • Négliger l’irrigation en saison sèche.
  • Vouloir copier un projet vu sur internet sans adapter à son contexte.

 

Commence petit, teste une culture rentable avec un cycle court (comme le gombo, la pastèque ou l’aubergine), sur une petite surface, avec un bon système d’eau. Apprends de ton premier cycle, améliore, puis agrandis.

Et surtout, forme-toi ou fais-toi accompagner. Ce n’est pas parce que tu as grandi au village que tu maîtrises les enjeux d’un projet agricole rentable.

Screenshot

 

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