Un homme noir vu de dos, debout dans un champ vert en afrique, tenant un smartphone affichant une photo de famille et des billets de francs CFA (5 000 et 10 000) dans l’autre main. L’image évoque l’investissement à distance, les liens familiaux et les risques financiers.

Investir au pays à distance : pourquoi la diaspora continue d’échouer?

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Que ce soit au Mali, au Burkina Faso, au Congo, au Bénin, au Cameroun ou ailleurs, on connaît tous quelqu’un dans la diaspora qui s’est fait arnaquer.

Tu sais de quoi je parle.
Ce cousin qui a envoyé de l’argent pour construire une maison… et qui a découvert au bout de 3 ans qu’il n’y avait que des fondations.
Cette sœur qui voulait lancer un commerce au pays… mais à qui on a fait croire que « tout était prêt », alors qu’aucune démarche n’avait été faite.

Et malgré toutes ces histoires, on continue d’envoyer de l’argent à l’aveugle.
Encore aujourd’hui, des hommes et des femmes sacrifient 10, 15, parfois 20 ans de travail en Occident, mettent de côté chaque centime, rêvent de changer de vie…
Et au moment de passer à l’action, ils délèguent tout leur projet à quelqu’un qui n’a ni la compétence, ni l’expérience, ni la vision.

Comme le montre l’article Investir en Afrique : elle se fait voler 17 000 € par sa propre famille (Investir au Pays – Philippe SIMO, mars 2025), la confiance aveugle envers les proches peut se révéler une erreur coûteuse, même lorsqu’on investit avec les meilleures intentions.

Tu veux investir dans une activité agricole, dans l’immobilier, dans une maison familiale ou dans une reconversion professionnelle ?
Très bien. Mais ce projet, il mérite d’être traité comme une vraie entreprise, pas comme un virement sentimental.

Ce n’est pas méchant de le dire. C’est réaliste.
Un projet de retour au pays ou de création d’activité ne peut pas reposer uniquement sur la confiance.
Encore moins sur des appels WhatsApp ou des photos floues envoyées depuis le terrain.

Si tu n’es pas sur place,
si tu ne supervises rien,
si tu ne comprends pas les réalités locales,
tu prends un risque énorme.

Je le sais.
Tu vas me dire que tu as une famille ici, que tes enfants sont en bas âge, que ton mari ou ta femme ne peut pas partir seul(e).

Et ce sont des excuses légitimes, valables. Je ne les minimise pas.
Mais soyons honnêtes entre nous :

Si tu as réussi à mettre de côté pendant 10 ans,
si tu es capable de travailler deux jobs,
si tu rêves depuis des années de construire quelque chose de solide au pays…

Alors tu dois aussi être capable de t’organiser pour partir quelques mois.
Même 2 ou 3 mois sur place peuvent faire toute la différence.

Ce n’est pas un luxe.
Ce n’est pas un caprice.
C’est une condition pour réussir.

Beaucoup de projets échouent non pas par manque de moyens, mais à cause d’une mauvaise gestion sur place (comme je l’explique dans Déléguer un projet agricole en Afrique : bonne ou mauvaise idée quand on vit en Occident ?)

Aller sur place, ce n’est pas simple. Je le sais.
Mais ce n’est pas impossible.

Ce n’est pas qu’une question de volonté, c’est aussi une question d’organisation, de budget et de préparation.

Il faut anticiper :

  • Le billet d’avion,
  • Le logement sur place,
  • Le temps à dégager côté travail,
  • La garde des enfants si tu pars seul(e),
  • Et bien sûr, les frais liés au projet.

Et pour ça, il faut apprendre à gérer ton argent différemment, à poser des priorités claires.
Tu veux que ce projet voie le jour ?
Alors tu dois accepter d’en faire une vraie priorité logistique et financière.

 Portrait d’un homme africain à chapeau debout dans un champ cultivé, regardant au loin avec une expression sérieuse, sous un ciel couvert.

Parce qu’à force de confier ton rêve aux autres, tu prends le risque de :

  • Voir ton argent gaspillé ou détourné,
  • Perdre confiance dans tes proches,
  • Créer des tensions dans ta propre famille ici,
  • Et surtout… repousser ton projet indéfiniment.

Et parfois, ça va plus loin.
Ça détruit des couples.
Ça génère du stress, de la frustration, des disputes.
Tout ça parce qu’on n’a pas eu le courage, ou le bon timing, pour aller poser les choses sur place.

Il faut arrêter de penser que l’Afrique est un simple terrain d’exécution.
L’Afrique, c’est un terrain d’action, de stratégie, de réalité.

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👉 Créer un business pour préparer ton retour ?

Alors tu dois :

  • Aller sur place,
  • Observer,
  • Comprendre les enjeux,
  • Créer des relations fiables,
  • Et poser toi-même les bases de ton projet.

📌 Et si tu ne sais pas par où commencer, commence par ça :
Lis l’article sur comment gérer ton budget pour investir intelligemment.
👉 Lire l’article sur la gestion de budget pour préparer son projet agricole ou son retour au pays

Merci d’avoir lu jusqu’au bout.
Et surtout, n’oublie pas : ton avenir ne se construit pas à distance. Il se construit sur le terrain.

capture terre diaspora afrique
capture terre diaspora afrique

 

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