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Je vais le dire franchement :
On passe notre temps à se plaindre.
« Y’a trop de Libanais qui tiennent les commerces »,
« Les Chinois sont partout maintenant »,
« Ils achètent nos terres, contrôlent les marchés »…
Mais pendant qu’on critique… eux, ils construisent.
Ils ne parlent pas la langue, ne connaissent pas la culture, n’ont parfois aucun lien avec le continent. Et pourtant, ils viennent, ils investissent, ils achètent, ils produisent.
Alors la vraie question, c’est :
Pourquoi pas nous ?
Ce que les étrangers ont compris, et qu’on ignore encore
Les Libanais, les Chinois, les Indiens… ils ont compris une chose avant nous :
L’Afrique est l’un des derniers continents où tout reste à faire.
Et ceux qui agissent maintenant récolteront demain.
Ils ne sont pas venus en se plaignant.
Ils sont venus avec un plan.
Ils ont vu ce que nous ne voyons plus, ou qu’on a fini par banaliser :
- des terres fertiles,
- une jeunesse dynamique,
- des besoins immenses dans tous les secteurs,
- un potentiel de croissance rare.
Eux, ils voient les opportunités.
Nous, on voit encore les problèmes.
Et nous alors ? Où en est la diaspora ?
Nous, les enfants du continent, on connaît le terrain.
On a la famille sur place. On connaît la langue.
On a parfois même un petit terrain hérité de nos parents.
Et surtout, on a un pied ici, un pied là-bas. On a des compétences, des diplômes, de l’expérience.
Mais souvent, on se contente de regarder.
On dit :
« Un jour, je vais revenir »
« Je vais lancer un projet au pays »
« Je vais acheter des terres et investir »
Et les années passent.

On a tous dit : « Je reste un an ou deux… » Et ça fait 5, 10, 15 ans
Je ne dis pas ça pour juger.
C’est la réalité de beaucoup d’entre nous.
On est venu en Occident pour se former, pour travailler, pour aider la famille.
On s’est dit qu’on allait rester un an ou deux.
Et puis la vie est passée. Les papiers, les enfants, les dettes, le quotidien…
Aujourd’hui, ça fait 7 ans qu’on est là.
10 ans parfois.
Parfois même, on n’a pas vu passer les 20 ans.
Et ce n’est pas grave.
Ce n’est pas une critique.
Mais si au fond de toi, tu sais que tu veux revenir un jour,
alors il faut t’organiser dès maintenant.
Parce que le retour ne se fera jamais par magie.
Il ne suffit pas de le vouloir. Il faut le planifier, le budgétiser, le construire.
Sans argent, sans plan, sans stratégie… tu ne rentreras jamais
C’est dur à entendre, mais c’est vrai.
Tu ne pourras pas investir dans une ferme, lancer un commerce, ou construire une maison si tu continues à vivre au jour le jour ici.
Tu dois :
- savoir exactement combien tu gagnes vraiment et où passe ton argent
- arrêter les dépenses invisibles qui te freinent (abos, sorties, envois mal organisés…)
- te créer un deuxième compte réservé à ton projet de retour
- définir une date réaliste, même si elle est dans 3 ou 5 ans, mais une date claire
Et surtout, tu dois accepter que ce retour se prépare comme un vrai projet de vie.
Pas un rêve.
Pas une émotion.
Pas une fuite.
Un vrai projet.
La première génération aussi : nous avons un rôle à jouer
Je parle souvent à la deuxième génération. Mais nous, la première génération, on a aussi notre responsabilité.
Nous sommes venus dans les années 80, 90, 2000. On a travaillé dur, on a fait des sacrifices.
Et aujourd’hui, beaucoup d’entre nous approchent de la retraite, ou sentent cet appel du retour.

Mais attention :
Ce n’est pas en envoyant tout l’argent à la famille sans stratégie qu’on prépare bien son avenir.
Ce n’est pas en attendant que « tout soit prêt » au pays qu’on bâtit un vrai projet.
Parfois, on se réveille à 60, 62 ans avec ce sentiment d’urgence.
Mais la vérité, c’est qu’il n’est jamais trop tard.
Oui, on peut commencer à tout âge, à condition de le faire avec méthode, avec clarté.
Même si on rentre à 65 ans, on peut encore investir dans un projet qui nous ressemble.
Et surtout, on peut transmettre. Donner des clés à nos enfants, les inclure dans cette vision, leur parler de notre parcours, de nos erreurs, de nos envies.
Parce que le vrai retour, ce n’est pas juste rentrer physiquement.
C’est rendre les choses durables. C’est poser des fondations. C’est ouvrir la voie.
L’Afrique a besoin de nous. Mais surtout… nous avons besoin d’elle.
Parce que tôt ou tard, l’appel du retour revient.
Parce qu’on ne peut pas toujours vivre en terrain d’accueil.
Parce que l’avenir se prépare aussi là-bas.
Et pendant qu’on remet à demain,
les autres sont déjà sur le terrain.
Ils construisent. Ils prennent racine. Ils s’installent.
Mais ce continent, il est à nous aussi.
À nous de prendre notre part. À nous d’écrire notre propre histoire.
Mon conseil pour passer à l’action
Commence petit.
Mais commence.
- Choisis un type de projet : agriculture, commerce, immobilier, services…
- Calcule un budget réaliste, pas idéal.
- Ouvre un compte dédié à ce projet.
- Fixe une date de départ, même approximative.
- Forme-toi. Entoure-toi. Ne reste pas seul.
Tu ne peux pas construire quelque chose de solide si tu n’as aucune visibilité sur ton propre plan.
Et tu verras, à partir du moment où tu poses des actions concrètes, ton retour commence déjà, même si tu es encore en Occident.
Et toi, tu as déjà pensé à rentrer en Afrique et dans quel pays ?

