Avant d’investir, lis ce guide gratuit : « Les 7 erreurs que font 90 % des investisseurs agricoles débutants », tu éviteras des pièges fréquents et gagneras un temps précieux.
👉 Clique ici pour télécharger le guide gratuitement
Quand on parle d’agriculture en Afrique, beaucoup pensent immédiatement à la pauvreté, à la survie, au dur labeur sans retour. Et c’est vrai que, sur le terrain, la majorité des agriculteurs vivent dans la précarité. Alors une question légitime se pose : si les agriculteurs ne sont pas riches, pourquoi un membre de la diaspora devrait-il investir dans ce secteur ?
Cette question, je me la suis posée aussi. Et pourtant, j’ai décidé d’y aller. Voici pourquoi.
Ce que j’ai vu en arrivant sur le terrain
Quand je suis arrivé sur le site pour lancer ma première saison agricole, j’ai constaté un écart énorme entre la manière dont moi, je voyais l’agriculture, et celle des agriculteurs locaux.
J’ai commencé par cultiver plusieurs hectares. Là -bas, c’était quasiment inimaginable. Un agriculteur du coin m’a dit :
– Mais tu vas faire quoi avec tout ça ?! Même nous, on ne fait jamais autant.
C’est là que j’ai compris qu’on n’avait pas le même cadre de référence. Pour eux, l’agriculture, c’est juste de quoi manger, ou au mieux, vendre un peu au marché du village.

Une agriculture de survie, pas de développement
Beaucoup de familles vivent de l’agriculture dite vivrière. Mais le mot vivrière veut bien dire ce qu’il veut dire : ça permet de vivre… pas de se dĂ©velopper.
Ils cultivent du maïs, du mil ou un peu de gombo, mais toujours en très petites quantités.
Résultat : ça ne permet pas d’envoyer les enfants à l’école, ni d’investir dans de meilleures semences, ni d’avoir du matériel. Chaque année, ils refont la même chose, sans jamais sortir du cycle.
Ce n’est pas faute de courage, Ils travaillent dur. Mais ils restent enfermés dans un système qui ne leur permet pas d’évoluer.
Comme l’AGRA l’explique, les agriculteurs africains restent souvent pauvres malgré leur travail acharné — non pas par manque d’effort, mais en raison d’un manque d’accès aux intrants, aux marchés et aux innovations — et c’est exactement pourquoi la diaspora, par ses financements et son expertise, peut jouer un rôle déterminant dans la transformation du secteur agricole.
Le vrai blocage est mental
Plus j’échangeais avec eux, plus je voyais que le vrai frein, c’était dans la tête.
Ils m’expliquaient que leur père faisait comme ça, leur grand-père aussi. Alors pourquoi faire autrement ? Pour eux, cultiver plus, utiliser des intrants, viser des marchés plus gros… ce n’est pas pour eux. Ce serait même dangereux, fou ou prétentieux.
Ils ne manquent ni de terre, ni d’eau, ni de bras. Ils manquent de vision.
Et souvent, ils n’ont jamais vu quelqu’un autour d’eux réussir avec un modèle différent.
Alors pourquoi j’ai décidé d’investir ?
Parce que moi, j’ai grandi ailleurs. J’ai vu des modèles agricoles modernes, structurés, rentables. Je sais que c’est possible. Et je sais que la terre africaine a un potentiel énorme, si on l’exploite différemment.
J’ai décidé de faire les choses autrement :
– investir dans plusieurs hectares,
– planifier mes cultures,
– penser rendement, commercialisation, et marge,
– anticiper les aléas et professionnaliser ma gestion.
Je ne suis pas venu faire de l’agriculture “comme avant”. Je suis venu pour montrer que c’est possible de réussir, ici, en Afrique.
Pourtant, avec une bonne stratégie, ce secteur peut offrir d’énormes opportunités, en particulier pour la diaspora (voir Pourquoi la diaspora africaine doit investir dans l’agriculture).
Pourquoi la diaspora a un rĂ´le Ă jouer
Si tu es de la diaspora et que tu te demandes si ça vaut le coup d’investir dans l’agriculture alors que les paysans galèrent… je te dis oui.
Mais pas n’importe comment.
Oui, tu peux réussir. Mais il faut :
- Avoir un vrai plan.
- Ne pas reproduire les erreurs classiques.
- Te former ou t’entourer.
- Savoir que le chemin n’est pas facile, mais que les opportunités sont énormes.
Le problème, ce n’est pas l’agriculture. Le problème, c’est le modèle qu’on répète depuis trop longtemps. Il est temps de proposer autre chose.
Mon conseil pour passer à l’action
Ne laisse pas la peur ou la comparaison te bloquer. Ce n’est pas parce que ceux qui sont restés au pays n’ont pas réussi que toi, tu ne peux pas le faire. Tu as une vision, des ressources, et surtout : tu peux oser ce qu’eux n’osent pas encore.


