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C’est ma famille qui m’a mise sur la piste :
« Le céleri rapporte gros ici, pourquoi tu n’essaies pas ? »
Au début, j’étais sceptique. Un légume vert que je voyais rarement dans les champs, vendu feuille par feuille au marché… ça me semblait anecdotique. Mais en découvrant qu’une simple feuille se vendait très cher, je me suis laissée tenter. Et j’ai vite compris pourquoi tant d’agriculteurs expérimentés misent aujourd’hui sur le céleri : c’est une culture exigeante, mais remarquablement rentable.
Une demande locale et urbaine en pleine croissance
Dans les grandes villes africaines, les habitudes alimentaires évoluent rapidement. Le céleri est devenu un ingrédient clé dans les jus naturels (céleri–concombre–citron), les plats locaux revisités et les programmes minceur et bien-être. À Bamako, les vendeurs de jus frais en proposent quotidiennement. Pour les maraîchers, ce marché urbain régulier représente une opportunité de revenus stables.
Une culture exigeante, mais rentable
Le céleri demande un sol riche et bien préparé, une irrigation maîtrisée et un suivi technique rigoureux. Cette exigence crée une barrière à l’entrée : tout le monde ne s’y lance pas, ce qui maintient des prix intéressants.
Sur de nombreux marchés, un bouquet se vend entre 200 et 400 FCFA. Et selon les conditions, un producteur organisé peut atteindre 10 à 15 tonnes/ha.
Un marché encore peu saturé
Contrairement à la tomate, à l’oignon ou au chou, sujets à des chutes de prix en période de surproduction, le céleri reste une culture de niche. La concurrence est plus faible et les prix restent plus stables, car la demande dépasse souvent l’offre. Se positionner maintenant permet de créer des débouchés solides avant que le marché ne se densifie.
Des débouchés sûrs : restauration et transformation
Les hôtels, restaurants et vendeurs de jus cherchent du céleri toute l’année et n’hésitent pas à précommander auprès des producteurs fiables. La transformation artisanale (jus santé, tisanes, mélanges minceur) ouvre des canaux supplémentaires pour écouler la production à bon prix.

Erreur fréquente à éviter
Ignorer la gestion fine de l’eau
Beaucoup démarrent sans maîtriser l’irrigation : jaunissement des feuilles, perte de vigueur, rendements faibles. Le céleri aime une humidité régulière mais craint l’excès d’eau. Un goutte-à-goutte ou un arrosage bien cadencé fait la différence.
Mon conseil pour passer à l’action
Démarrer petit, mais avec méthode
- Tester une petite surface pour apprivoiser la technicité.
- Sécuriser une source d’eau régulière (forage, puits, goutte-à-goutte).
- Identifier les débouchés avant de planter (restaurants, vendeurs de jus, hôtels).
- Suivre précisément coûts et recettes afin de connaître la marge réelle.
C’est exactement l’approche que j’ai adoptée après la recommandation de ma famille. Résultat : une filière rentable et régulière dans mon plan de culture.
Conclusion : un levier stratégique pour diversifier ses revenus
Le céleri n’est pas la culture la plus simple, mais il représente une opportunité unique pour les producteurs qui cherchent à diversifier et stabiliser leurs revenus. La demande urbaine progresse, le marché est encore peu saturé et les prix restent attractifs. Avec une bonne préparation du sol, une irrigation maîtrisée et des débouchés sécurisés, le céleri peut devenir l’un des piliers d’une exploitation maraîchère performante.
Et vous, êtes-vous intéressé par le céleri ?


